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1.
La Revue de Médecine Interne ; 42:A275-A276, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1531761

ABSTRACT

Introduction La restauration immunitaire induite par les inhibiteurs de checkpoints immunitaires ont révolutionné le pronostic des cancers métastatiques [1]. La contribution de cette stratégie thérapeutique pour la prise en charge des infections reste toutefois controversée, malgré quelques études en faveur de leur utilisation, notamment dans le contexte de paralysie immunitaire au décours d’un sepsis sévère [2], [3], ou dans les situations d’épuisement immunitaire au cours des infections virales chroniques [4], [5]. Au cours de la COVID-19, des études suggèrent qu’un état d’épuisement immunitaire en lien avec une anergie et/ou une déplétion des lymphocytes T serait partiellement responsable de la virulence du SARS-CoV-2 [6], [7], [8], [9], [10]. Certains proposent donc l’utilisation des anti-PD1 comme stratégie thérapeutique tandis que d’autres suggèrent qu’au contraire, elle pourrait aggraver l’hyperinflammation [11], [12]. Patients et méthodes Nous avons suivi de façon prospective 292 patients atteints de mélanome lors de la première vague de COVID-19 (de mars à juin 2020) dont la moitié était traitée par immunothérapie (anti-PD1±anti-CTLA4). Les patients présentant des symptômes de COVID-19 étaient dépistés par PCR. Une sérologie SARS-CoV-2 était recherchée de façon systématique. Les patients présentant une infection symptomatique active (<21 jours du début des symptômes, PCR positive) ou convalescente (>21 jours du début des symptômes, PCR négative, sérologie positive) ont été inclus pour une étude approfondie de la réponse immunitaire par une analyse transcriptionnelle (Nanostring), protéomique (SIMOA, Luminex) et cellulaire (cytométrie de masse). Résultats Quinze patients atteints de COVID-19 ont été identifiés (infection active ou convalescente) avec une estimation de la séroprévalence à 8,6 % de la cohorte. Quatre patients sur 15 ont nécessité une hospitalisation (26,7 %). Les données cliniques ne retrouvaient pas d’éléments en faveur d’une forme plus sévère de COVID-19 lors d’un traitement par anti-PD1, seul un patient ayant également une leucémie lymphoïde chronique, a développé une forme sévère de la COVID-19 et est décédé de défaillance respiratoire. L’analyse de la réponse immunitaire, en comparaison avec une cohorte de patients non traités par immunothérapie, retrouvait une réponse immunitaire innée semblable dans les deux cohortes. De même, le taux d’anticorps anti-Spike (IgG et IgA), la capacité neutralisante ainsi que la longévité des anticorps (suivi du taux sur une période d’1 an) étaient similaires en présence ou non d’un traitement par immunothérapie. En revanche, l’analyse de la réponse cellulaire mettait en évidence, chez les patients traités par immunothérapie, une expansion de la population de lymphocytes T CD8+ effecteurs mémoires, une augmentation de l’activation des lymphocytes T CD4+ et CD8+, et une augmentation la production d’IFN-gamma lors d’une stimulation ex-vivo par des peptides issus du SARS-CoV-2. Conclusion Nos résultats sont en faveur d’une augmentation de la réponse cellulaire T anti-SARS-CoV-2 lors d’un traitement par anti-PD1 chez les patients suivis pour mélanome, et de l’absence d’une exacerbation de la réponse inflammatoire. Il est nécessaire de confirmer ces résultats avec un plus grand nombre de patients, dans d’autres types de cancers et dans d’autres centres.

2.
Infectious diseases now ; 2021.
Article in English | EuropePMC | ID: covidwho-1519180

ABSTRACT

Introduction. Persistent symptoms have recently emerged as a clinical issue in COVID-19. We aimed to assess the prevalence and risk factors in symptomatic non-hospitalized individuals with mild COVID-19. Methods. We performed a prospective cohort study of symptomatic COVID-19 outpatients, from March to May 2020, with weekly phone calls from clinical onset until day 30 and up to day 60 in case of persistent symptoms. The main outcomes were the proportion of patients with complete recovery at day 30 and day 60 and factors associated with persistent symptoms. Results. We enrolled 429 individuals mostly women (72.5%) and healthcare workers (72.5%), with a median age of 41.6 years [IQR 30-51.5]. Symptoms included: cough (69.7%), asthenia (68.8%), anosmia (64.8%), headaches (64.6%), myalgia (62.7%), gastrointestinal symptoms (61.8%), fever (61.5%), and ageusia (60.8%). Mean duration of disease was 27 days (95%CI: 25-29). The rate of persistent symptoms was 46.8% at day 30 and 6.5% at day 60 consisting in asthenia (32.6%), anosmia (32.6%), and ageusia (30.4%). The probability of complete recovery was 56.3% (95%CI: 51.7-61.1) at day 30 and 85.6% (95%CI: 81.2-89.4) at day 60. Factors associated with persistent symptoms were age >40 (HR 0.61), female sex (HR 0.70), low cycle threshold (HR 0.78), and ageusia (HR 0.59). Conclusions. COVID-19 — even in its mild presentation — led to persistent symptoms (up to one month) in nearly half of individuals. Identification of risk factors such as age, gender, ageusia and viral load is crucial for clinical management and argues for the development of antiviral agents.

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